a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z

Fatemeh Baigmoradi

Née en 1984 à Kerman, Iran. Vit et travaille à Los Angeles, États-Unis. 

Ayant suivi des études de photographie à Téhéran et New Mexico, Fatemeh Baigmoradi articule son travail autour des thèmes de la perte et de l’identité. Ces derniers émergent de façon directe ou indirecte. Les transitions aussi bien émotionnelles que physiques qui jalonnent sa vie nourrissent sa création. Elle travaille autour de l’histoire que porte des objets récupérés et sur des photographies issues d’archives familiales afin d’explorer la nature de la mémoire, de la narration, et de la censure. Ses recherches l’amènent à donner une autre forme à des souvenirs individuels ou collectifs, une forme à la fois poétique et lourde de sens. L’illusion et l’imaginaire sont à la base de ses œuvres, entre réalité et fiction. 

Fatemeh Baigmoradi est représentée par la galerie Laurence Miller, New York, USA.

  • Sans titres – Série “It’s Hard to Kill”
  • Sans titres – Série “It’s Hard to Kill”
  • Sans titres – Série “It’s Hard to Kill”
  • Sans titres – Série “It’s Hard to Kill”
  • Sans titres – Série “It’s Hard to Kill”
  • Sans titres – Série “It’s Hard to Kill”
  • Sans titres – Série “It’s Hard to Kill”
Fatemeh Baigmoradi

Sans titres – Série “It’s Hard to Kill”

Fatemeh Baigmoradi a commencé la série It’s Hard to Kill en 2017, motivée par le fait qu’il existe peu de photographies représentant ses parents avant la révolution islamique de 1979 en Iran. À l’aide d’archives familiales d’amis et de voisins, elle reconstitue l’acte de son père, membre du parti Front national d’Iran, qui brûla de nombreuses images représentant sa famille, ses amis et ses collègues, pour éviter des représailles du fait de son lien à ce parti. Cette même expérience est fréquemment partagée par différentes personnes de différentes nations, pendant et après les révolutions sociales. 

Sur ces images, les visages et les corps de certains individus s’entourent de lueurs ou disparaissent dans un halo. Ces effets visuels produits par la brûlure soulignent paradoxalement la présence de ces individus et leurs histoires perdues. It’s Hard to Kill montre qu’il est “difficile de tuer” l’Histoire. Émerge alors un récit plus universel sur la perte et la représentation.

 

Année : 2017
Édition : Pièces uniques
Matériaux : Photographies Gelatin silver prints - tâchées de brûlures
Hauteur : Variable cm
Largeur : Variable cm