Diane Arbus
Née en 1923 à New York, USA. Décédée en 1971 à New York, USA.
Photographe la plus influente des XXe et XXIe siècles, Diane Arbus a contribué à faire accéder la photographie au rang d’œuvre d’art grâce à son travail d’un genre unique. Elle développe une réflexion autour de la personne et de la singularité du caractère humain. S’attachant à révéler l’intensité de chaque personnalité qu’elle étudie, elle se concentre sur des personnages atypiques comme les travestis, les personnes handicapées mentales, les personnes âgées, les aveugles et les enfants.
Chacune de ces personnes montrent un aspect essentiel de sa personnalité et développe un charisme ou une émotion que le spectateur peut identifier. Ses photographies sont parfois troublantes pour le spectateur qui fait face à des visages dont les regards sont pénétrants et les attitudes décomplexées et désintéressées. Pour la plupart américains, les personnages photographiés par Diane Arbus dans les années 60, donnent cette impression de liberté. Une liberté de faire, de montrer ou de poser, encouragée par cette démarche empathique de Diane Arbus.

Child with a toy hand grenade in Central Park, NYC
Diane Arbus immortalise le jeune Colin Wood dans un moment d’impatience, une exaspération contenue dans sa main crispée telle une griffe, dans sa bouche tordue, son visage grimaçant. Derrière l’image innocente de ce garçon avec son jouet, la photographe capture la tension d’une nation et plus généralement la crise socio-politique américaine des années 60.

Teenage couple on Hudson street, NYC
Tels deux adultes unis depuis des années, ce jeune couple photographié dans Manhattan semble indestructible. Ces deux adolescents illustrent la force et l’intemporalité de l’amour.

A Jewish giant at home with his parents in the Bronx, N.Y.
Chacune des personnes photographiées par Diane Arbus montrent un aspect essentiel de sa personnalité et développe un charisme ou une émotion que le spectateur peut identifier. Les photographies sont parfois troublantes pour celui qui fait face à ces visages au regard pénétrant et à ces attitudes décomplexées et désintéressées. Dans une maison ordinaire du Bronx, l’artiste immortalise une famille singulière. De cette image se dégage un sentiment tragique, une vague de tristesse face au regard perdu et interrogateur de ces parents devant leur fils, le géant Eddie Carmel.
