Andres Serrano
Né en 1950 à New York, États-Unis. Vit et travaille à New York.
Ayant étudié la peinture et la sculpture, Andres Serrano ne se qualifie pas comme un photographe mais plutôt comme un artiste avec un appareil photo. Considérés comme profondément provocateurs, ses clichés mettent l’accent sur les tabous que cherche à cacher l’Amérique puritaine. La mort, le sexe, la religion et les problèmes sociaux sont les thèmes principaux qu’il explore à travers la figure du corps, dans ce que ce dernier a de plus dérangeant : la chair et ses émanations, des fragments de corps autopsiés. Ses images suscitent des réactions fortes : le dégoût, le choc, la désapprobation, le malaise. Andres Serrano entretient une ambiguïté dans le rapport au sacré, une iconographie qu’il confronte à des fluides corporels (sang, lait, sperme…), comme en témoigne l’une de ses œuvres les plus connues : Immersion (Piss Christ), un crucifix submergé dans de l’urine. À travers son travail, il esthétise le réel.
Il est représenté par la Galerie Thierry Marlat (Paris), et Galerie Nathalie Obadia (Paris / Bruxelles).

Black Mary
À la fin des années 80, dans la série Body Fluids, Andres Serrano créé des œuvres à partir de matières corporelles : sang, sperme, urine. Il est alors inspiré par leur aspect pictural. Le travail des fluides corporels devient omniprésent dans ses clichés. La recherche de la beauté, quel que soit le sujet abordé, est récurrente dans l’œuvre de Serrano. Pour la série des Immersions pour laquelle il créa Black Mary, une statue de la Vierge Marie est plongée dans un liquide “gazeux”, lui conférant un état quasi subliminal.

Ecce homo

Black Baby Jesus

Piss Christ’ (série Immersions)

Death pnemonia due to drowning III (série La Morgue)
Andres Serrano esthétise ce qui est moralement considéré comme repoussant. Pour la série The Morgue, il se rend dans une morgue new-yorkaise pour immortaliser les cadavres. L’artiste rend hommage et donne une identité à ces personnes décédées dans des conditions tragiques. Il apprivoise la mort en la regardant en face.

Death pnemonia due to drowning II (série La Morgue)
Andres Serrano esthétise ce qui est moralement considéré comme repoussant. Pour la série The Morgue, il se rend dans une morgue new-yorkaise pour immortaliser les cadavres. L’artiste rend hommage et donne une identité à ces personnes décédées dans des conditions tragiques. Il apprivoise la mort en la regardant en face.

Killed by four great danes (série La Morgue)
Andres Serrano esthétise ce qui est moralement considéré comme repoussant. Pour la série The Morgue, il se rend dans une morgue new-yorkaise pour immortaliser les cadavres. L’artiste rend hommage et donne une identité à ces personnes décédées dans des conditions tragiques. Il apprivoise la mort en la regardant en face.

Knifed to death (série La Morgue)
Andres Serrano esthétise ce qui est moralement considéré comme repoussant. Pour la série The Morgue, il se rend dans une morgue new-yorkaise pour immortaliser les cadavres. L’artiste rend hommage et donne une identité à ces personnes décédées dans des conditions tragiques. Il apprivoise la mort en la regardant en face.

Blood Transfusion resulting in AIDS (série La Morgue)
Andres Serrano esthétise ce qui est moralement considéré comme repoussant. Pour la série The Morgue, il se rend dans une morgue new-yorkaise pour immortaliser les cadavres. L’artiste rend hommage et donne une identité à ces personnes décédées dans des conditions tragiques. Il apprivoise la mort en la regardant en face.

Airplane Crash (série La Morgue)
Andres Serrano esthétise ce qui est moralement considéré comme repoussant. Pour la série The Morgue, il se rend dans une morgue new-yorkaise pour immortaliser les cadavres. L’artiste rend hommage et donne une identité à ces personnes décédées dans des conditions tragiques. Il apprivoise la mort en la regardant en face.

Natural Death (série La Morgue)
Andres Serrano esthétise ce qui est moralement considéré comme repoussant. Pour la série The Morgue, il se rend dans une morgue new yorkaise pour immortaliser les cadavres. L’artiste rend hommage et donne une identité à ces personnes décédées dans des conditions tragiques. Il apprivoise la mort en la regardant en face.

The Other Christ
The Other Christ, intitulé également The interpretation of dreams, invite à chercher la lumière et l’espoir dans la noirceur, la force dans la différence en remettant en question la transmission des principes religieux. L’artiste pose la question de l’identité du Christ, dans une approche très narcissique où l’œuvre devient quasiment un autoportrait.

Red Pope I-III

Death unknown (série La Morgue)
Andres Serrano esthétise ce qui est moralement considéré comme repoussant. Pour la série The Morgue, il se rend dans une morgue new-yorkaise pour immortaliser les cadavres. L’artiste rend hommage et donne une identité à ces personnes décédées dans des conditions tragiques. Il apprivoise la mort en la regardant en face.
