Aimé MPANE. J’ai oublié de rêver

du 01 avril 2017 au 11 juin 2017

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Cette exposition consacrée au sculpteur congolais Aimé MPANE (1968) s’inscrit dans un cycle de biennales initié en 2013. Ces projets prévoient d’inviter un sculpteur reconnu sur la scène internationale, dont le travail permet des rapprochements avec l’œuvre d’Idel Ianchelevici qui constitue la collection permanente du musée.
Ici, outre l’Afrique, bien présente dans l’œuvre des deux artistes, le procédé de la taille directe et un profond humanisme dans le rendu des personnages permettent un dialogue extrêmement sensible.
Pour le trentième anniversaire du Musée en 2017, le choix s’est porté sur un des artistes actuels africains les plus pertinents relativement peu connu du monde des musées. Depuis près de 20 ans, Aimé MPANE dénonce les exactions et le mal-être du continent noir. Ses sculptures ont une forte charge symbolique.
Elles racontent la corruption, les génocides, la prostitution des enfants associant la crudité des arts dits “premiers” à la pratique contemporaine de l’installation. Une vingtaine de bas-reliefs peints, une dizaine de sculptures et six installations occuperont les salles d’exposition.

 

Vernissage le vendredi 31 mars 2017 à 19h.

Aimé MPANE. J’ai oublié de rêver
  • Don’t touch me
  • Don’t touch me
Aime Mpane Enkobo

Don’t touch me

Les oeuvres d’Aimé Mpane portent les exactions, les violences, et un certain mal-être du continent africain, en dénonçant la corruption, les génocides et la prostitution des enfants. C’est bien de cela dont il s’agit dans « Don’t Touch Me », oeuvre inspirée d’une rencontre fortuite qu’Aimé Mpane avait faite en rue et qui l’a profondément choqué. Cette sculpture en allumettes met en scène une fillette prostituée. « Don’t Touch Me » évoque également une marelle dans laquelle cette fillette est prise au piège, si pour elle cela peut s’apparenter à un jeu, Aimé Mpané la représente en mouvement, dansant ou plutôt tournant en rond dans ce cercle vicieux. « Don’t Touch Me » dénonce cette situation au même titre que l’enfance brisée, l’innocence perdue, illustrées par l’utilisation d’allumettes, matériaux inflammables et fragiles venant souligner cette notion de vulnérabilité et d’insécurité.

Année : 2006
Édition : Ed. 1/2
Matériaux : Jeu de marelle configuré par 158 palets de verre, sculpture en allumettes, une paire de chaussures rouge fluo, un moteur cc., un spot de projection