CB NEWS
Hervé Francès - Novembre 2011

Le directeur de l’agence Okó nous a ouvert sa galerie.

(…) A gauche un desk d’accueil, à droite un Fenwick portant un homme nu comme une vulgaire marchandise, installation de l’artiste Robert Gligorov intitulée “La déposition”… Ne serions-nous pas plutôt dans un musée d’art moderne ? A la programmation très engagée de surcroît ? Même pas ! En fait, il se trouve que Hervé Francès, patron fondateur de l’agence est avant tout un passionné d’art contemporain n’envisageant pas de se défaire de sa collection pour (…)

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COTE Magazine
RED DINGUE - Octobre 2011

Adeptes de la provocation gratuite ou réels agitateurs de conscience ? Les artistes contemporains, aujourd’hui surexposés, ont choisi leur camp. Les scandales jalonnent l’histoire de l’art et le sujet reste brûlant… (…)

Le célébrissime Damien Hirst, qui évoque le scandale suprême de notre mort avec ses corps d’animaux plongés dans du formol, est affirmatif : “L’art est plus fort que la médecine, il a le pouvoir de guérir.” Estelle et Hervé Francès, jeune couple de collectionneurs français qui ont (…)

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Images Magazine
La collection Francès – Décembre 2009 Janvier 2010

Initiée il y a sept ans, la collection d’Estelle et Hervé Francès a commencé un peu par hasard.
(…) Pour eux, découvrir et acquérir une pièce, c’est un choix commun, souvent évident puisque collectionner est une pulsion intime, définie par l’histoire de chacun. Ainsi s’est dessinée instinctivement la ligne directrice de leur collection, orientée vers la nature de l’homme. Et s’ils ont toujours décidé de se tourner vers des œuvres qui les”remuent” tous les deux, ils s’efforcent désormais de faire des choix plus radicaux, moins directement parlants mais aussi riches de sens, afin de pousser l’autre dans ses retranchements.
Ils viennent par exemple, sous l’impulsion d’Hervé, de faire l’acquisition d’une installation de Dash Snow (Eat, shit and die) sur l’autodestruction. Un tournant puisque, si la transmission et la mort sont des thèmes récurrents dans leur collection, car le couple connaît ces sujets pour les avoir éprouvés, Estelle n’était pas sûre de pouvoir aborder celui-là. En cela, elle qualifie le fait de collectionner de “schizophrénique”. Partager ses émotions artistiques est en effet un moyen de dire des choses et de se construire. Et c’est pour cette raison que le couple a toujours partagé ses œuvres, d’abord en famille, puis très vite auprès d’un large public en organisant des expositions dans l’agence de publicité d’Hervé.
(…) Ils décident au bout de cinq ans de créer une fondation d’entreprise, où ils présentent des expositions thématiques en partenariat avec des galeries invitées. Il s’agit pour eux d’un moyen d’échanger, de soutenir un artiste et de revaloriser le métier de galeriste, qui pâtit parfois de son image de simple marchand. Le collectionneur est un stimulateur, qui permet de faire vivre la création. Les Francès sont ainsi à l’origine de la production d’œuvres, comme dans le cas de Robert Gligorov par l’intermédiaire de sa galerie italienne.
Par Laurence Cornet