a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z

Laure Prouvost

Née en 1978 à Croix, France. Vit et travaille entre Londres (Royaume-Uni) et Anvers (Belgique). 

Laure Prouvost a étudie à la Central Saint Martins de Londres puis au Goldsmiths College. Elle se propose, par des installations parfois mouvantes où se mêlent des objets très divers dans une forme de cacophonie et par des œuvres protéiformes présentes sur tous médiums, de conter des histoires. Une œuvre peuplée de personnages dont chacune des histoires a été imaginée en vue de former un réseau, se recoupant et se croisant, créant ainsi non pas une fiction mais une réalité qui se veut à la fois poétique et loufoque. Le spectateur est ainsi le témoin du théâtre de l’absurde qui règne dans le travail de cette artiste singulière. Lauréate du prestigieux Turner Prize en 2013, elle convainc le jury par un langage et un univers fantasque qui lui est propre. En 2019, elle représente la France à la Biennale de Venise.

Si son œuvre apparaît comme étant intraduisible, elle invite par cette impression d’insaisissabilité, à se forger son propre discours sur les œuvres. Il s’agit de se laisser entraîner dans les fables contemporaines de cette artiste aux allures de poète qui utilise le mot comme point de repère ou signal de transmission. Les objets, les décors, les vidéos, les sons, la scénographie particulière créent cette magie surprenante.

Elle est représentée par la Galerie Nathalie Obadia (Paris, Bruxelles), la galerie Carlier | Gebauer (Berlin et Madrid) et la Lisson Gallery (Londres, New York, Shanghai, East Hamptons).

Egg branch
Laure Prouvost

Egg branch

Avec l’œuvre Egg Branch, Laure Prouvost nous invite dans son jardin loufoque et onirique. Les matériaux opposés – le bois et le métal – se rencontrent et croisent des éléments organiques : des œufs. La branche d’arbre fragile comporte à son extrémité une casserole, avec un œuf sur le plat. Le long de la branche, des coquilles d’œufs cassées, mais également un petit pot rempli de graines. L’artiste critique par le biais de cette installation surprenante la société de surconsommation de l’homme qui œuvre au détriment de la nature, la faune et la flore en étant les victimes directes. La présence de ces œufs, possibles résidus d’un nid, agit comme le rappel de son rattachement originel à l’arbre dont elle participait de l’arborescence. De l’animal à l’assiette, l’imagerie cocasse de cette installation vise à sensibiliser le regardeur sur son impact sur l’environnement et vise plus largement à avertir sur la déforestation.

Matériaux : Technique mixte
Hauteur : 55 cm
Largeur : 50 cm
Profondeur : 200 cm